1- LE PLAISIR
Un adolescent est dans le plaisir immédiat qui parfois peut relever de l’ordre de la pulsion. Il est par nature inconséquent et par destination axé sur ses propres plaisirs.
L’adulte doit intégrer que cela est tout à fait normal. On ne peut lui en tenir rigueur.
Un ado ou un enfant qui est capable de se projeter dans l’avenir, d’être responsable, complètement autonome, ça s’appelle dans le meilleur des cas: un adulte!

2- LA LIMITE
Le(s) parent(s), doi(ven)t lui inculquer la notion de limite, de respect, d’empathie, le gout de l’effort, la persévérance devant l’échec (ne dit on pas qu’il n’y a pas d’échec mais que des apprentissages?), l’altruisme, l’écoute.
L’impéritie de l’adolescent, de l’enfant même est tout à fait naturelle! A nous de les construire, de les modeler, de les éduquer. Ils sont à ces âges là, comme de la pâte à modeler, malléables et réceptifs.

3- LA CONTRADICTION
L’adolescent est une contradiction. Il se croit grand sachant qu’il ne l’est pas encore, il se veut libre en espérant avoir des limites, il se pense autonome alors qu’il est dépendant de ses parents, de ses professeurs, du monde adulte en général.
Epris de liberté et d’expérimentations, il teste instinctivement les limites, imagine des stratégies de contournement, passe à l’acte éventuellement, les proportions de ces limites doivent être définies par les parents, par l’adulte.
( PS: le dessin montre exactement ce qu’il ne faut pas faire! 😉 )

1. Ne jamais se contredire devant votre enfant ou votre adolescent. En effet, si vous vous contredites devant lui, il s’engouffrera dans la faille et un des deux parents sera le maillon faible.

2. Ne jamais proférer des sanctions que vous ne tiendrez pas. Les sanctions telles que : « à 18 ans je te mettrai dehors », « je vais vider ton compte d’épargne », « tu iras dormir dans la cave », « je vais faire ci, je vais faire ca » ne feront qu’appartenir à son paysage sonore.

3. Ne jamais poser de sanctions sans échéances claires. La sanction a un élément déclencheur : la transgression d’une règle. Elle a donc un début. Il lui faut alors une fin, une date butoir: « tel jour, tel heure tu récupéreras ton téléphone », par exemple.