coco est un site ou se côtoient escort girls et escort boys, pédophiles, gérontophiles, zoophiles, racistes, vendeurs de shit, faux profils arnaqueurs …

Ne pas s’aventurer sur le chat Coco, où de bien trop nombreux prédateurs sévissent.

La gratuité de l’inscription, l’absence de modération et de système de vérification des identités mais c’est d’abord la moyenne d’âge très jeune des visiteurs qui attire les pervers en tout genre.

POUR LA FERMETURE DU SITE COCO.FR : REPAIRE PÉDOPHILE

La pétition

https://www.mesopinions.com/petition/enfants/fermeture-site-coco-fr-repaire-pedophile/69630

Les commentaires

https://www.mesopinions.com/petition/enfants/fermeture-site-coco-fr-repaire-pedophile/69630?commentaires-list=true

Bonjour Hervé

Je voulais vous dire qu’aujourd’hui Théo, le jeune homme que vous aviez pris en charge, il y a plus de 7 ans à D….. est rentré dans les forces de l’ordre à Lille.

Votre travail effectué avec lui a porté ses fruits dans le long terme et pour cela je ne vous en remercierai jamais assez.

Bonne continuation.

LA CRISE D’ADOLESCENCE

Mythe ou réalité?

Plus qu’un concept, la crise d’adolescence est devenue un précepte.
L’incontournable crise d’adolescence, l’inévitable, la fatale «crise d’ado»…
Votre ado pose problème? C’est la crise d’adolescence!
Votre ado ne respecte rien? Quoi de plus normal… C’est la crise d’adolescence!
Votre ado est en refus d’autorité? Bien sûr… C’est la crise d’adolescence!
Il travaille mal à l’école? C’est la crise d’adolescence!
Cet anathème récurrent et sentencieux ne nous avance finalement guère.

Existe-t-il un  traitement, une médication, une pilule soignant cette prétendue crise?

Pas à ma connaissance.

Par conséquent et pour en démystifier le sens, je pense que la crise d’adolescence n’existe pas, qu’il s’agit là d’un fond de commerce marketing pour vendre des livres depuis des décennies.

Bien sûr, on nous parle de poussées hormonales, de transformations physiques, de mutation physiologique. On nous serine que l’ado serait inévitablement en rébellion, qu’il défierait l’autorité, qu’il transgresserait, qu’il expérimenterait des substances culturellement actées (alcool) et d’autres illicites (cannabis, autres drogues…).

Que cela est bien normal, qu’il s’agit là de … la crise d’adolescence.

Je m’inscris en faux contre ce diktat, cet anathème, cette sempiternelle rengaine.

Une crise financière, une crise de jalousie, une crise de nerfs, une crise de foie, une crise de couple… La crise n’est elle pas par essence soudaine? N’y a t il pas une notion de rapidité, de surprise, d’immédiateté?

Intéressons nous à l’étymologie du mot «crise». En effet la racine latine «crisis» signifie manifestation violente, brutale d’une maladie et venant du grec: jugement, décision.

Il y a donc aussi une notion de brièveté, de soudaineté, de surprise.

Cela va complètement à l’inverse de la durée, d’une lente métamorphose, d’une mutation…qui dure dix ans! Cent vingt mois, trois mille six cent cinquante jours environ,.

Ce sont les conséquences d’une nécessité éducative ou de leur manque de cadre qui s’inscrivent dans le temps; c’est l’effet papillon et/ou boule de neige de carences éducatives sur le moyen et long terme qui mènent à une situation conflictuelle avec les enfants et adolescents.

Le krach boursier de 1929 dont les conséquences nous emmènent à l’aube de la seconde guerre mondiale (dix ans) ou les Sub primes et leurs répercutions  de 2007 à 2011, soit 4 ans, une crise de nerfs est brusque et soudaine, violente, rapide, les anti dépresseurs ou autres médicaments ne sont que des conséquences une remédiation. Si le jeudi noir du 24 octobre 1929 avait pu être endigué tout comme la crise de 2007 par exemple, il n’y aurait pas eu les conséquences de ces déséquilibres. Tout comme une crise de nerfs maitrisée ne nécessitera pas de traitement sur le long terme.

Finalement, confondre élément déclencheur externe et conséquences est bien pratique. Ranger cela dans le tiroir fourre tout de la crise d’adolescence est bien .. commode!

Il existe une littérature pléthorique sur le sujet. Des milliers de livres ont été édités, d’émissions télé, radio, des conférences, des colloques même!

Au lieu de parler de crise d’adolescence, on peut tout au plus évoquer une crise d’un adolescent. De la même manière qu’un enfant en bas âge ou un peu plus âgé peut faire une crise, une colère donc. Parle-t-on alors de crise d’enfance ou crise d’adulte si il en s’agit d’un?

La crise d’adolescence n’est-elle pas tout simplement une stratégie marketing pour vendre des livres?

Et pour pousser cette pseudo notion à son paroxysme, il existe même des ouvrages, articles et tirades sur la crise d’adolescence tardive. Il s’agit en réalité d’adultes irresponsables, qui n’ont peut être pas acquis les fondamentaux éducatifs d’autonomie, de respect de goût de l’effort et autres…

Bien évidement et par extension, on nous affuble de crise de la quarantaine, de la cinquantaine par extension.

En général, il s’agit d’adultes tout à fait socialisés qui après une longue période d’ennui, de monotonie et de routine, décident de se libérer de leurs chaines. Aucune crise en soi, juste un vent de liberté intérieure qui souffle.

Pour en revenir au propos initial, les dysfonctionnements éducatifs lors de l’adolescence sont dus, non pas à une étiquette générique, mais à des carences éducatives.

Si on ne définit pas des règles éducatives à la fois précises et souples, cadrantes, rassurantes dès l’enfance, il sera bien entendu encore plus difficile de poser des limites lors de l’adolescence.

Comment apprend-on à être parents ? qui nous donne des cours de parentalité ? Personne, nulle part !

On peut modéliser sa propre éducation, ou bien faire l’inverse si on en n’a pas été satisfait mais dans tous les cas, autres temps , autres moeurs comme on dit. Quid du smartphone, de la console de jeu et autres tablettes, des ordinateurs et des réseaux sociaux avant 1990? De l’itération en point départ, on peut vite se retrouver dans un empirisme stérile, voire contraire aux préceptes éducatifs faute de vecteurs d’apprentissage.

Avec de tels raisonnements, on peut se demander aussi comment on faisait pour rallier Paris à Marseille au début du XIXème siècle? La réponse est évidente: on mettait dix jours au lieu d’une heure en avion! Comment faisait on avant internet et les smartphone pour envoyer une missive aux antipodes? Et bien c’était impossible. Si la distance n’était pas trop importante, on envoyait un pigeon voyageur, puis ensuite il y eu l’invention de la poste, puis l’aéropostale et enfin internet.

Se référer à son propre passé n’est pas forcément la solution, à ses propres carences non plus , alors comment faire?

Afin de restaurer les mécanismes éducatifs, il faut des professionnels de l‘éducatif.

Exit la crise d’adolescence et … Vive la prise d’adolescence?

1- LE PLAISIR
Un adolescent est dans le plaisir immédiat qui parfois peut relever de l’ordre de la pulsion. Il est par nature inconséquent et par destination axé sur ses propres plaisirs.
L’adulte doit intégrer que cela est tout à fait normal. On ne peut lui en tenir rigueur.
Un ado ou un enfant qui est capable de se projeter dans l’avenir, d’être responsable, complètement autonome, ça s’appelle dans le meilleur des cas: un adulte!

2- LA LIMITE
Le(s) parent(s), doi(ven)t lui inculquer la notion de limite, de respect, d’empathie, le gout de l’effort, la persévérance devant l’échec (ne dit on pas qu’il n’y a pas d’échec mais que des apprentissages?), l’altruisme, l’écoute.
L’impéritie de l’adolescent, de l’enfant même est tout à fait naturelle! A nous de les construire, de les modeler, de les éduquer. Ils sont à ces âges là, comme de la pâte à modeler, malléables et réceptifs.

3- LA CONTRADICTION
L’adolescent est une contradiction. Il se croit grand sachant qu’il ne l’est pas encore, il se veut libre en espérant avoir des limites, il se pense autonome alors qu’il est dépendant de ses parents, de ses professeurs, du monde adulte en général.
Epris de liberté et d’expérimentations, il teste instinctivement les limites, imagine des stratégies de contournement, passe à l’acte éventuellement, les proportions de ces limites doivent être définies par les parents, par l’adulte.
( PS: le dessin montre exactement ce qu’il ne faut pas faire! 😉 )

1. Ne jamais se contredire devant votre enfant ou votre adolescent. En effet, si vous vous contredites devant lui, il s’engouffrera dans la faille et un des deux parents sera le maillon faible.

2. Ne jamais proférer des sanctions que vous ne tiendrez pas. Les sanctions telles que : « à 18 ans je te mettrai dehors », « je vais vider ton compte d’épargne », « tu iras dormir dans la cave », « je vais faire ci, je vais faire ca » ne feront qu’appartenir à son paysage sonore.

3. Ne jamais poser de sanctions sans échéances claires. La sanction a un élément déclencheur : la transgression d’une règle. Elle a donc un début. Il lui faut alors une fin, une date butoir: « tel jour, tel heure tu récupéreras ton téléphone », par exemple.

Témoignage authentique et récent dont je suis très heureux: « Je vous remercie pour ce que vous avez fait pour notre foyer ! On était à deux doigts de perdre notre fils aîné âgé de 15 ans au bord du décrochage scolaire , violence à la maison à cause de sa consommation de drogue; grâce à vous on a pu mettre fin à tout ça ! Notre fils a repris ses études et est parmi les meilleurs de sa classe il a fini son premier trimestre en première à 14,7 de moyenne il est devenu obéissant et voit son avenir plus clair a arrête toutes ses mauvaises fréquentations ! Il se réveille tout seul et de bonne humeur pour rejoindre son lycée ! Encore merci …. »

Addiction aux jeux video

Selon Wikipedia, «L’addiction, ou dépendance, ou assuétude, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.»

L’addiction est souvent liée à la toxicomanie, l’alcool, le tabac, les psychotropes.

Les adultes sont effectivement addicts car ils savent que leur dépendance est néfaste, mauvaise pour leur santé mentale et physique. Ils rêvent de s’en débarrasser. Les fumeurs pour la plupart sont dans cette énergie. Ils fument, en connaissent les risques mais leur corps leur demande sa dose de nicotine.

Un adulte dépendant d’une drogue est dans la même mouvance: il aimerait beaucoup arrêter mais il estime qu’il ne peut pas. Les effets physiques du sevrage peuvent être très violents.

Alors ils vont consulter des addictologues ou autres médecins pour les aider et certains parviennent à s’en sortir. Ils tentent l’hypnose, l’acuponcture, les médecines parallèles, etc…

Ce qui est valable pour l’adulte ne l’est pas pour un adolescent. Le premier est conscient, même par intermittence, des méfaits de son addiction alors que le second n’est que dans le plaisir immédiat. L’un se projette, l’autre pas. L’adolescent est une contradiction mais pas une «contre addiction»!

En matière de jeux vidéo, il y a-t-il addiction au sens étymologique du terme?

Le mot latin «addictus» signifie «adonné à». Il désignait quelqu’un de tellement endetté qu’il ne pouvait rembourser son créancier qu’en nature, c’est à dire par son travail. Il était alors privé de sa liberté et de son indépendance, quasiment réduit à l’état d’esclave.

Revenons à notre vingt-et-unième siècle et sa modernité.

Nos enfants et nos adolescents n’auraient ils pas une toute petite propension à être «accrocs» aux écrans?

Le télévision bien sûr mais surtout les tablettes, les smartphones, les ordinateurs et les consoles de jeux.

Peu importe le champs sémantique finalement: addiction, dépendance, assuétude.
Laissons les chercheurs chercher des mots sur les maux et trouvons des solutions.
Laissons nos intellectuels débattre et soyons pragmatiques.
Que l’on puisse qualifier nos jeunes de dépendants ou non importe peu finalement. Le fait est que certains ne vont plus à l’école et passent leur temps à … jouer.

Cas réel rencontré

Killian a 15 ans, il est déscolarisé depuis 3 mois. Un pédopsychiatre a diagnostiqué une phobie scolaire (nous en parlerons dans un autre chapitre). Il vit la nuit.

L’année précédente il avait aussi interrompu sa scolarité mais grâce à une thérapeute, il était retourné un peu à l’école.

Depuis 4 ans, les parents consultent un centre d’évaluation et de soins pour adolescents car les problèmes de Killian sont récurrents. Cette année, ils sont poussés à leur paroxysme. Il est officiellement en troisième. Il a doublé la quatrième. Il a déjà été hospitalisé en fin de cinquième car il décrochait de l’école. Il a très peur d’aller à nouveau en pédopsychiatrie à l’hôpital car il s’y est ennuyé ferme.

De plus, il insulte ses parents et devient même parfois violent.

A noter qu’aucun professionnel n’est venu à domicile pour voir son cadre de vie.

Quel est donc son environnement, chez lui, dans la maison familiale, dans sa chambre notamment?

Dans sa chambre, son antre plus exactement voire sa caverne il n’y a pas un, mais deux smartphones dernière génération de la marque à la pomme, une console avec pléthore de jeux, un PC Gamer (ordinateur entièrement dédié aux jeux vidéo), un écran LCD 121 cm(assez grand) pour la console et deux autres écrans LCD pour l’ordinateur et un ordinateur portable qui a été offert à Noel  après 3 mois de déscolarisation !

Les parents m’expliquent qu’ils ont voulu compenser le mal être de leur fils, combler sa solitude car les psys leur ont dit que les jeux en réseaux étaient un lien social malgré tout et qu’il finirait bien par retourner à l’école…

Synthèse

Le constat qui saute aux yeux est le suivant: ce n’est pas parce que Killian arrêterait de jouer qu’il retournerait à l’école mais c’est parce qu’il joue entre quinze et vingt heures par jour qu’il n’y va pas.

Nous n’allons pas parler ici de solutions mais d’options possibles.

En premier lieu, il convient je pense de supprimer purement et simplement toute console de jeux, tout support avec écran jusqu’à ce que l’adolescent aille en cours. Il faut les enlever physiquement, ne pas se contenter de prendre les câbles et/ou des manettes qui sont trop faciles à remplacer.

Bien sûr il y aura des crises et des clashes qui seront gérés comme écrit lors des chapitres précédents. Il faudra nous attendre à ce qu’il n’aille toujours pas à l’école pendant un certain temps. La crise passée, peut être trainera-t-il toute la journée à la maison, réclamant sans cesse ses jouets. Il faudra alors tenir bon dans le refus.

«donne moi une raison de te faire plaisir en ce moment? Tu ne vas pas à l’école, tu m’insultes, tu piques des crises de nerfs…» etc…

«Tant que tu n’iras pas à l’école, tu n’auras rien.

c’est du chantage ? Rétorquera-t-il très certainement.
Oui, tout à fait!»

De fait, le bras de fer est engagé entre lui et vous et ça ne peut être lui qui gagne.

Il vous faudra prendre le temps comme allié car au bout d’un moment il va s’ennuyer, peut être même vous dira-t-il qu’il aimerait retourner à l’école.

De nombreux psychologues ou psychiatres conseillent souvent de laisser jouer le jeune, c’est leur lien social selon eux. Il y a aussi le contrat qui consiste à édicter des règles précises, afin qu’il puisse prétendument gérer son temps de jeu.

«si tu vas à l’école, alors tu pourras jouer de telle heure à telle heure…»

D’aucun parlerons de chantage, d‘autre de contrat synallagmatique avec tacite reconduction. Quoiqu’il en soit, comment passer sur un échelle de dix à .. cinq? Comment lui faire comprendre et accepter de se restreindre, de s’auto contraindre?

C’est à mon sens impossible à ce stade. Il vous faudra alors reprendre la phase numéro quatre schéma quinaire des mécanismes éducatifs. Le temps de la frustration, de l’absorption de la sanction. Est il normal de ne pas aller à l’école? De proférer des insultes? D’être violent? Donc, quand tout rentrera dans l’ordre, alors seulement il pourra jouer, avec des limites de temps et de comportement.

La solution ultime? L’hospitalisation. Beaucoup de professionnels la conseillent. A mon sens, elle ne résout rien.

Elle présente néanmoins une vertu éducative: le jeune s’y ennuie à tel point qu’il redoute de devoir y retourner. Malheureusement, ils n’y vont jamais dans cette optique et je trouve cela bien dommageable.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une prison, mais il se retrouve coupé de tout l’environnement qu’il affectionne.

Bien évidemment, il n’y a rien à y faire mais l’hospitalisation répond en général aux préconisations des professionnels.

Le souci, c’est qu’il n’existe aucun médicament qui traite les pulsions liées aux jeux vidéo, et la démarche est donc caduque.

Le seul bénéfice que les parents peuvent en tirer est de la menacer d’y retourner. Et cela s’avère plutôt efficace. Que ce soit à propos des jeux, du refus d’autorité ou autre, la menace d’y retourner calme le jeune énervé assez rapidement.

Début du 21 ème siècle, dans toute la sphère occidentale l’écran règne.

Dans la deuxième moitié du 20 ème siècle nous avions le Télécran ou écran magique, inventé en 1959.

De fonctionnement totalement mécanique, il s’agissait de déplacer un curseur sur des lignez horizontales et verticales, une poudre très fine était saupoudrée sur la face interne de l’écran, et il fallait y faire des dessins avec le curseur.

Reconnaissable à son contour rouge, il était un des jouets les plus répandus jusqu’à la fin des années soixante dix.

Nous avions également les Lego, les premières voitures télécommandées filaires, les trains électriques; les petits soldats, les petites voitures, plus tard, en 1974 il y eu les Playmobil.

En 1972, un des tous premiers jeux vidéo sort: le Pong, précurseur du jeu d’arcade, tennis de table virtuel vu d’en haut avec deux raquettes verticales qui détermine l’angle de la balle en fonction de l’endroit ou elle tape sur la raquette. Succès total.

Les premiers ordinateurs sont apparus avec des jeux de plu sen plus perfectionnés et réalistes, les consoles aussi…

Les jouets de nos enfants ont changé. Ceux de nos grands parents étaient en bois, ceux de nos progénitures sont bourrés d’électronique,. Il existe même la réalité virtuelle. Le terme en lui même devrait être un oxymore mais devient plutôt un pléonasme.

Les jeux développés deviennent d’un incroyable réalisme qu’ils soient axés sur la stratégie, la gestion, le sport, la guerre, le fantastique, la simulation.

Vos pouvez être un joueur de foot émérite ou un soldat d’élite des forces spéciales dans votre canapé. Même les adultes s’y mettent.

Certains jeux sont si violents qu’il sont «déconseillés» aux moins de 16 ou de 18 ans.

J’ai connu une famille dont le garçon jouait à un de ces jeux de guerre ultra connu, après avoir demandé plusieurs fois à son fils de venir, la maman excédée a débranché la console. Instinctivement, le jeune garçon de 14 ans s’est levé et lui a mis un coup de poing en pleine tête.

Immédiatement après son geste, réalisant ce qu’il venait de commettre , il paru catastrophé, s’excusant mille fois, pleurant, se lamentant.

Il était tellement dans son jeu qu’il n’a pas fait la connexion avec la réalité.

Les sondages démontrent que les plus gros joueurs se situent entre 10 et 14 ans, 95% d’entre eux jouent et 92% des 15-18 ans.

5% des jeunes de 17 ans joueraient entre 5 et 6 heures par jour.

A titre indicatif, 46% des plus de 55 ans jouent également.

(Source: «l’essentiel du jeu video» – chiffres 2017 du marché français du jeu video)

Les jouets ont donc changé d’univers. Jouer est dans l’ADN de l’enfant.

Le jeu est certes, d’après les psychologues un vecteur de développement chez l’enfant, il participe à son épanouissement, consolide ses apprentissages cognitifs, de motricité fine, de culture générale même.

Il y a même des jeux en ligne dans lesquels les enfants ou  adolescents s’expriment en anglais afin de communiquer avec un jeune anglo-saxon, japonais, allemand ou autre.

Au siècle dernier, les enfants jouaient aux soldats, aux cow-boys et aux indiens, à la poupée. De nos jours aussi mais… Avec des manettes de consoles ou des claviers d’ordinateurs dédiés aux jeux (les PC Gamers).

La suite est à venir…

Nous avons le plaisir de vous présenter la nouvelle page Facebook de Consult Educ’

https://www.facebook.com/ConsulteEduc

En effet, dans un souci constant d’évolution, nous avons jugé opportun de nous appuyer sur les nouvelles fonctionnalités de Facebook ainsi que de son tout nouveau design.
Des articles, des réflexions et des vidéos seront publiés et nous pourrons ainsi tenter de vous apporter des idées, des pistes, des suggestions quant aux problèmes éducatifs que vous pourriez rencontrer.
Bien à vous,

Hervé Kurower

Madame D. À propos d’Elodie

Propos recueillis oralement auprès de la maman, notés par mes soins.

Elodie a toujours été «difficile», souvent en opposition et refusant l’autorité dès l’âge de six ans. Sur les conseils d’une psychologue, les parents inscrivent Elodie dans une école de

a mouvance dite «Montessori» ( pédagogie fondée «sur l’observation des capacités et des besoins psychiques et physiques de l’enfant. Elle le considère comme l’acteur de sa propre construction» source: site de l’APEL – Association de Parents d’Elèves de l’enseignement Libre).

Visiblement peu adaptée à cette enfant, cette pédagogie évoque la remarque suivante à la maman: «c’est dommage qu’on l’y ait mise car les enfants font ce qu’il veulent, par exemple, Elodie aimait rester sous la table et personne ne disait rien.»

Elle y restera de la petite section de maternelle jusque’à la fin du CM 2 (pas sous la table mais dans cet établissement).

D’après la maman, Elodie y a développé une toute puissance très difficile à gérer à la maison.

La sixième se fera en collège privé sans trop d’encombres, changement d’école en cinquième suite à la séparation du couple parental. Le papa quitte le domicile conjugal mais s’occupe de sa fille.

Les problèmes avec Elodie s’amplifient, les parents et la psychologue mettent cela sur le compte de la séparation. Sur indication de cette dernière, ils mettent Elodie dans un internat de province assez strict ou en tout cas vendu comme tel pour qu’elle y effectue sa quatrième.

Elle y découvre le cannabis. Les parents la retirent de cet établissement et elle retourne en collège privé.

La séparation de ces derniers est vraiment conflictuelle. La psychologue leur conseille alors finalement un internat catholique pour jeunes filles.

C’est là que sa consommation de cannabis est décuplée et elle goute aussi à ce que l’on appelle les champignons hallucinogènes.

Finalement, encore sur conseil de la psychologue, ils la mettent dans un foyer privé pour jeunes filles avec scolarisation externe mais elle se fait exclure à cause de son addiction aux drogues.

Elle est re scolarisée en internat privé à nouveau pour y faire son année de troisième mais est encore exclue pour consommation de cannabis et d’extasy.

En désespoir de cause, les parents emmènent Elodie voir un psychiatre qui prescrira du … Prozac.

Quid du mélange psychotrope et THC (molécule du cannabis)?

Ce médicament traite la dépression majeure, les troubles obsessionnels compulsifs et la boulimie (source: dolcissimo).

La consommation d’alcool fait partie de la liste des contre indications, quid du cannabis, de la MDMA?

Voici la liste non exhaustive des effets de la consommation de cannabis pendant la prise d’anti dépresseurs: augmentation du rythme cardiaque, étourdissements, anxiété, panique, somnolences, nausées, confusion mentale, maux de tête, secousses musculaires, troubles gastro-intestinaux. (Source; un site dédié aux consommateurs de cannabis dont je n’ai pas envie de faire la publicité ici).

Finalement, l’état d’Elodie ne s’arrangeant pas, et pour cause, le même psychiatre propose ou plutôt impose aux parents une hospitalisation en pédopsychiatrie de quatre mois pour Elodie. Mais rassurez vous: avec classe et suivi psychiatrique et bien sûr, alourdissement du traitement.

Elle se fera exclure peu avant terme pour une bagarre avec une autre fille.

L’endroit serait il propice à des déséquilibres psychologiques?

Retour à la case départ si ce n’est qu’elle consomme encore plus de cannabis et insulte, frappe sa mère.

Malgré un scolarisation en classe de seconde en lycée privé, Elodie ne va plus en cours, fréquente de mauvaises personnes, ne rentre pas la nuit et dort le jour. Elle vole de l’argent à sa mère tout en continuant à l’insulter et la malmener physiquement.

En pleine détresse, elle demande l’intervention des services sociaux par le truchement de l’assistante sociale de secteur. Qui après avoir constaté qu’Elodie est d’une extrême maigreur la qualifiera de toxicomane et préconise qu’elle voit … Un psychiatre alors que les parents lui ont relaté toute la genèse de l’histoire de leur fille!

Ce dernier, plus éclairé que les autres préconise un hébergement pour mineurs afin qu’elle ait son studio. «Ca été encore pire» dira la maman.

Elle y restera quatre ans, pouvant se droguer à volonté, déscolarisée et ayant une liberté totale d’autant plus qu’elle percevait un pécule de 500 euros par mois donnée par la structure d’hébergement. La décision a été entérinée par l’assistante sociale et l’éducatrice de l’association à qui les parents avaient demandé de l’aide.

Finalement, Elodie a rencontré un garçon et est partie en Asie à l’âge de 21 ans pour y travailler dans une association à but humanitaire.

Elle a eu de la chance.