LES SEVICES SOCIAUX PART II
CONSULT EDUC - Débat - Vendredi 11 Octobre 2019
LES SEVICES SOCIAUX PART II
Voici le témoignage spontanée d’une maman en détresse.
Quand l' "Aide" Sociale à l'Enfance s'en mêle (ASE).
ASE: Aide Sociale à l'Enfance ou Acharnement Systématique Enclenché??
«Désolée d'écrire comme ça mais je suis vraiment révoltée contre notre système de soit-disant protection de l'enfance qui est en réalité maltraitant. Voici un résumé de ma journée d'hier :
J'étais au boulot tranquille en train de finir un truc urgent. Quand à 15h19, le Dr L. m'a contactée au travail pour m'annoncer qu'il hospitalisait ma fille ainée Emma (16 ans).
Il devait recueillir mon accord mais je lui avais déjà refusé il y a 3 semaines car je trouvais cela disproportionné et je ne pense pas que ce soit une bonne chose de filer des anti-dépresseurs à une ado de 16 ans qui trouve que la vie est dure. Je lui ai ré-exposé brièvement mes arguments mais il ne voulait pas prendre de risque car ma fille émettait des idées suicidaires (comme depuis un moment, c'est pour cela que je lui avais dit d'aller à la Maison des Ados) et m'a dit que si je n'acceptais pas là, il saisirait le Procureur en urgence pour demander le placement de ma fille. J'ai demandé à parler à ma fille pour lui faire peser les conséquences de ses paroles, ce qu'il a refusé en prétextant un conflit de loyauté. Tentant de peser le pour et le contre, je ne répondais pas trop et il a écourté et a dit qu'il me rappelait. J'ai appelé mon compagnon pour lui demander conseil et il a ensuite tenté de le joindre mais il avait déjà contacté le procureur. A ses dires, il ne pouvait plus rien arrêter et il n'y en avait que pour quelques jours... Il m'a raccroché au nez ainsi qu'à mon compagnon qui a tenté de le joindre.
J'ai reçu quelques heures plus tard l'appel d'un cadre de l'ASE qui m'a annoncé que comme c'était les vacances judiciaires (normalement on est convoqué sous 8 jours, là ce sera un mois), Je ne serai convoquée qu'à la rentrée par le Juge des Enfants et qu'en attendant, je ne peux ni voir ma fille ni entrer en contact avec elle, ni décider de son traitement médical (s'ils décident de la gaver d'anti-dépresseurs ou de lui faire des électrochocs car le médecin en a décidé ainsi ça s'impose à elle et à nous).
De plus, ils ne la garderont certainement pas pendant un mois à l’hôpital (réforme T2A = tarification à l'acte), elle sera donc placée en foyer ASE.
J'ai déjà été confrontée à l'iniquité de ce système et j'en avais entendu parler mais je n'imaginais pas qu'on pouvait perdre la garde de son enfant en 2h sur l'avis d'un simple médecin. J'aurais voulu dénoncer ce système violent sous couvert d’anonymat car j'ai un travail et 2 autres enfants à élever.
Nous vivons dans un pays formidable.
Marie."