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Les ados et les réseaux sociaux : distance critique ou addiction ?
Hervé Kurower - Focus - Dimanche 29 Mai 2022
Savez vous que quasiment chaque ado ( 92% des 13-19 ans) est inscrit en moyenne sur 3 réseaux sociaux et passe sur les dits réseaux deux heures par jour au minimum. Ils arborent un comportement machinal et systématique à consulter leur téléphone.
Ces réseaux font partie intégrante de leur quotidien.
Ils sont ancrés dans leurs vies; ils se sentent dépendants du wifi et de la 4ou5G.. Ils ne peuvent s’en passer.
L’écran est omniprésent
Même si les réseaux sociaux permettent de maintenir des liens, ils peuvent également les éloigner du monde actuel (ne parler qu’avec des amis virtuels par exemple).Une distance de plus en plus fréquente chez les jeunes d’aujourd’hui qui privilégient la communication via un écran aux rencontres réelles.
Vérifier ses notifications sur mobile est devenu machinal : il semble indispensable de vérifier en temps réel les commentaires, le nombre de followers… La possibilité de consulter les réseaux sociaux amplifie ce phénomène.
Cela s’explique par le fait de pouvoir consulter des sites sociaux sur mobile, n’importe où, n’importe quand (chez soi, en cours, dans le métro).
Les dangers
Certains adolescent(e)s n’ont pas conscience que ce qu’ils publient sur les réseaux peut avoir des conséquences. Des photos dénudées, des poses de bimbos, des propos violents, des insultes peuvent déclencher du cyber-harcèlement et il est quasiment impossible d’arrêter ce fléau. Les conséquences peuvent être graves comme la dépression ou le suicide. 40% des élèves ont déjà subi un harcèlement en ligne.
Les nouvelles technologies ont aussi un effet négatif sur la structure familiale: altération de la communication. En effet, nombre d’ados circulent dans leur foyer avec leurs oreillettes , les rendant sourds à toute discussion. Il faut s’armer de patience en tant que parent et accepter de tout répéter deux ou trois fois.
La distance critique
Cela dit, étant obligés de vivre avec, il nous faudra bien en trouver quelque avantage.
Les médias sociaux peuvent améliorer leur potentiel créatif notamment par la réalisation de divers projets (blog, vidéos, musique…). La maîtrise de ces outils influe sur l’apprentissage et la construction de personnalité.
Internet et les réseaux sociaux sont aussi en quelque sorte l’Encyclopedia Universalis des temps modernes: trouver des réponses aux questions des jeunes. L’accès à l’information sans barrière leur permet de s’ouvrir davantage, de se renseigner sur de nombreux sujets. Ce traitement rapide de l’information n’est certes pas fait pour développer la mémoire et la réflexion mais contre mauvaise fortune…
Comment accompagner l’adolescent en tant que parent ?
Les enjeux sont multiples :
Pour ne tomber dans une addiction, il leur faut avoir un usage raisonné et pertinent des outils, un recul par rapport aux informations diffusées…
Les parents sont dépassés par les nouvelles technologies, alors que leurs enfants les maîtrisent parfaitement. Ils n’ont pas conscience des dangers que cela peut engendrer. Il est donc indispensable t’établir des règles comme :
* L’utilisation de filtres s’avère utile durant l’enfance pour éviter à l’enfant d’aller sur n’importe quel site
* Limiter les nombres d’heures sur les réseaux sociaux
* S’octroyer un droit de visibilité sur le téléphone de l’enfant et de l’adolescent.
Source: https://influenceursduweb.org/les-ados-et-les-reseaux-sociaux-distance-critique-ou-addiction/
Le système scolaire broie les enfants "dys"
Consult Educ' - Actualités - Samedi 07 Mai 2022
Voici un article que je trouve interessant sur le sujet:
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-systeme-scolaire-broie-les-enfants-dys-dont-le-mien-blog_fr_62694dc4e4b0dc52f49eb7b9
"Ce soir j’ai hurlé et pleuré face à mon fils de 10 ans. Parce que je suis à bout de nerfs. Parce que l’école et les devoirs sont des combats pour un enfant qui présente ces si joliment appelés “dys”.
L’Éducation nationale, cette implacable machine
Parce que chaque p***** de soirs c’est le même combat, le même cirque pour qu’il accepte enfin de faire ses devoirs, prendre sa douche, dîner, aller se coucher... parce qu’à chaque fois que j’évoque quoi que ce soit qui touche à l’école avec lui, ça tourne au pugilat. Il se braque, monte en pression et grimpe sur ses grands chevaux au galop.
Alors oui, ce soir, je n’étais pas cette mère parfaite qui use de patience, de compréhension et d’abnégation. Ce soir, j’étais une folle hystérique, complètement échevelée qui hurle sur son fils qu’elle n’en peut plus. Qu’elle est fatiguée de se battre tous les jours contre lui alors qu’elle essaie de toutes ses forces et de toute son énergie de l’aider. Alors même qu’elle s’apprête à faire front face à l’implacable machine qu’est l’Éducation nationale.
Alors même qu’elle passe son temps à courir de rendez-vous en rendez-vous, un coup le psy, un coup l’orthophoniste, un coup l’ergothérapeute,... qu’elle passe ses soirées à écumer tout Internet pour trouver une pédagogie alternative, un outil qui aiderait son fils dans ses acquisitions, n’importe quoi qui lui faciliterait la vie, lui qui galère tant...
Le soir de trop
Alors oui, ce soir, c’était le soir de trop. Son agenda a volé à travers le couloir. J’ai hurlé à plein poumons ma détresse et mon impuissance. Je l’ai supplié de m’aider à comprendre ce que je faisais de si mal et qui me valait tout son courroux.
Alors oui, bien sûr, demain tout ira mieux. Et bien sûr, que je sais qu’il ne le fait pas exprès, qu’il ne comprend pas les enjeux, qu’il ne soupçonne pas l’investissement que ça demande à toute la famille. Que ça me demande à moi.
Ce soir j’ai hurlé et pleuré. Ce soir, j’ai avoué à mon fils mon impuissance et ma détresse de le voir s’en prendre à moi qui fait tant pour lui.
Ce soir, je crois que même si je n’ai pas été une mère parfaite, j’ai été une mère aimante."
LA LÉGALISATION DU CANNABIS
HERVÉ KUROWER - Débat - Lundi 11 Avril 2022
« Est ce que ce monde est sérieux? »
Selon les chiffres fournis par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) en septembre 2021, 44,8 % des Français de 15-64 ans, soit 18 millions de personnes, ont déjà consommé au moins une fois du cannabis dans leur vie.
Quid du pourcentage des jeunes de 12 à 20 ans?
Ces éminents politiques mesurent- ils l’étendue des dégâts occasionnés par la consommation du cannabis chez nos jeunes?
Destruction des cellules du cerveau, déscolarisation, explosion de la famille, violences, vols et assez fréquemment trafic de produits stupéfiants dans un premier temps pour financer la consommation pour ensuite aller vers l’argent facile. C’est ce que je constate depuis une vingtaine d’années en intervenant dans les familles, qui sont désespérées, au bord de l’implosion, en ruines…
Lorsque j’interviens le process de destruction est déjà lancé et heureusement, nous arrivons dans la grande majorité des cas à faire en sorte que l’ado arrête de fumer.
Ce listing se veut totalement apolitique.
Mr Macron
Il a certes autorisé le cannabis médical tout en modifiant les peines pour les consommateurs de cannabis, passant d’éventuelles poursuites pénales à une amende.
Aveu d’impuissance ? Le message pour un ado est le suivant: « fumer, c’est mal, mais c’est pas trop grave».
Mr Zemmour:
« Je me demande si on ne devrait pas organiser la légalisation ordonnée du cannabis » (Tweet du 6 mai 2021), par pragmatisme dit-il…
On organise mais … comment? On créer un pass cannabinoïdal?
Mr Jadot:
« Faire le choix de la légalisation du cannabis, c’est permettre une meilleure politique de santé publique et un meilleur usage des forces de police. » (Tweet du 19 avril 2021).
A noter, que la légalisation du cannabis est clairement indiquée dans son programme.
Etre écolo, c’est permettre le libre accès à ces plantes pour tous nos jeunes ?
Mr Mélenchon:
s’est dit favorable à la légalisation du cannabis afin d’en réglementer l’usage.
A l’instar de son collègue d’extrême droite, comment organise-t-on l’usage de cannabis pour les moins de 20 ans (je n’emploie pas le terme mineur à dessein)? Un carnet avec des tickets comme au cinéma?
Mr Roussel
« Je suis plus tendance dépénalisation que légalisation», a-t-il expliqué le 23 janvier 2022 dans l’émission Le Grand Jury diffusée sur RTL, LCI et Le Figaro.
Il serait donc « tendance » que nos jeunes fument impunément?
Mr Poutou:
« Pour la légalisation du cannabis, la dépénalisation des drogues, pour un accompagnement médical. Stop à la répression »
Autant il m’avait fait rire avec son absence d’immunité ouvrière, autant là, j’espère pour lui qu’aucun de ses enfants, s’il en a, ne consomme du cannabis. Il veut dépénaliser toutes les drogues, ainsi nos ados pourront consommer tranquillement cocaïne, héroïne, crack, MDAM et consorts dans son monde idéal?
(Source:https://www.cnews.fr/france/2022-02-01/repression-legalisation-depenalisation-que-pensent-les-candidats-la-presidentielle)
Que se passerait-il si le cannabis était autorisé, en vente libre sachant que nous ne sommes ni néerlandais, ni canadiens et encore moins uruguayens ?
Comment feraient les dealers pour ne pas perdre d’argent?
Pas la peine d’avoir un master en Economie. Ils casseraient le prix des drogues les rendant encore plus accessibles et attractives: la cocaïne et l’héroïne passeraient à 20e le gramme, ils vendraient certes moins cher mais beaucoup plus, idem pour le crack, la MDMA et autres… Je vous laisse imaginer les dégâts dans le cerveau de nos enfants.
Que ne font ils pas pour recolter des voix où sont ils juste déconnectés de la réalité…?