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ADDICTION CANNABIS D'UN ADO DE 15 ANS

Consult Educ' - Information - Dimanche 17 Janvier 2021


Témoignage authentique et récent dont je suis très heureux: « Je vous remercie pour ce que vous avez fait pour notre foyer ! On était à deux doigts de perdre notre fils aîné âgé de 15 ans au bord du décrochage scolaire , violence à la maison à cause de sa consommation de drogue; grâce à vous on a pu mettre fin à tout ça ! Notre fils a repris ses études et est parmi les meilleurs de sa classe il a fini son premier trimestre en première à 14,7 de moyenne il est devenu obéissant et voit son avenir plus clair a arrête toutes ses mauvaises fréquentations ! Il se réveille tout seul et de bonne humeur pour rejoindre son lycée ! Encore merci .... »

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LES JEUX VIDEO - PART II

Consult Educ' - Actualités - Mardi 05 Janvier 2021


Addiction aux jeux video

Selon Wikipedia, «L’addiction, ou dépendance, ou assuétude, est une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.»

L'addiction est souvent liée à la toxicomanie, l’alcool, le tabac, les psychotropes.

Les adultes sont effectivement addicts car ils savent que leur dépendance est néfaste, mauvaise pour leur santé mentale et physique. Ils rêvent de s’en débarrasser. Les fumeurs pour la plupart sont dans cette énergie. Ils fument, en connaissent les risques mais leur corps leur demande sa dose de nicotine.

Un adulte dépendant d’une drogue est dans la même mouvance: il aimerait beaucoup arrêter mais il estime qu’il ne peut pas. Les effets physiques du sevrage peuvent être très violents. 

Alors ils vont consulter des addictologues ou autres médecins pour les aider et certains parviennent à s’en sortir. Ils tentent l’hypnose, l'acuponcture, les médecines parallèles, etc...

Ce qui est valable pour l'adulte ne l’est pas pour un adolescent. Le premier est conscient, même par intermittence, des méfaits de son addiction alors que le second n’est que dans le plaisir immédiat. L’un se projette, l’autre pas. L’adolescent est une contradiction mais pas une «contre addiction»!

En matière de jeux vidéo, il y a-t-il addiction au sens étymologique du terme?

Le mot latin «addictus» signifie «adonné à». Il désignait quelqu’un de tellement endetté qu’il ne pouvait rembourser son créancier qu’en nature, c’est à dire par son travail. Il était alors privé de sa liberté et de son indépendance, quasiment réduit à l’état d’esclave.

Revenons à notre vingt-et-unième siècle et sa modernité.

Nos enfants et nos adolescents n’auraient ils pas une toute petite propension à être «accrocs» aux écrans?

Le télévision bien sûr mais surtout les tablettes, les smartphones, les ordinateurs et les consoles de jeux.

Peu importe le champs sémantique finalement: addiction, dépendance, assuétude.
Laissons les chercheurs chercher des mots sur les maux et trouvons des solutions.
Laissons nos intellectuels débattre et soyons pragmatiques.
Que l’on puisse qualifier nos jeunes de dépendants ou non importe peu finalement. Le fait est que certains ne vont plus à l’école et passent leur temps à ... jouer.

Cas réel rencontré

Killian a 15 ans, il est déscolarisé depuis 3 mois. Un pédopsychiatre a diagnostiqué une phobie scolaire (nous en parlerons dans un autre chapitre). Il vit la nuit.

L’année précédente il avait aussi interrompu sa scolarité mais grâce à une thérapeute, il était retourné un peu à l’école.

Depuis 4 ans, les parents consultent un centre d’évaluation et de soins pour adolescents car les problèmes de Killian sont récurrents. Cette année, ils sont poussés à leur paroxysme. Il est officiellement en troisième. Il a doublé la quatrième. Il a déjà été hospitalisé en fin de cinquième car il décrochait de l’école. Il a très peur d’aller à nouveau en pédopsychiatrie à l'hôpital car il s’y est ennuyé ferme.

De plus, il insulte ses parents et devient même parfois violent.

A noter qu’aucun professionnel n’est venu à domicile pour voir son cadre de vie.

Quel est donc son environnement, chez lui, dans la maison familiale, dans sa chambre notamment?

Dans sa chambre, son antre plus exactement voire sa caverne il n'y a pas un, mais deux smartphones dernière génération de la marque à la pomme, une console avec pléthore de jeux, un PC Gamer (ordinateur entièrement dédié aux jeux vidéo), un écran LCD 121 cm(assez grand) pour la console et deux autres écrans LCD pour l’ordinateur et un ordinateur portable qui a été offert à Noel  après 3 mois de déscolarisation !

Les parents m’expliquent qu’ils ont voulu compenser le mal être de leur fils, combler sa solitude car les psys leur ont dit que les jeux en réseaux étaient un lien social malgré tout et qu’il finirait bien par retourner à l’école...

Synthèse 

Le constat qui saute aux yeux est le suivant: ce n’est pas parce que Killian arrêterait de jouer qu’il retournerait à l’école mais c’est parce qu’il joue entre quinze et vingt heures par jour qu’il n’y va pas. 

Nous n’allons pas parler ici de solutions mais d’options possibles.

En premier lieu, il convient je pense de supprimer purement et simplement toute console de jeux, tout support avec écran jusqu’à ce que l’adolescent aille en cours. Il faut les enlever physiquement, ne pas se contenter de prendre les câbles et/ou des manettes qui sont trop faciles à remplacer.  

Bien sûr il y aura des crises et des clashes qui seront gérés comme écrit lors des chapitres précédents. Il faudra nous attendre à ce qu’il n’aille toujours pas à l’école pendant un certain temps. La crise passée, peut être trainera-t-il toute la journée à la maison, réclamant sans cesse ses jouets. Il faudra alors tenir bon dans le refus. 

«donne moi une raison de te faire plaisir en ce moment? Tu ne vas pas à l’école, tu m’insultes, tu piques des crises de nerfs...» etc...

«Tant que tu n’iras pas à l’école, tu n’auras rien.

c’est du chantage ? Rétorquera-t-il très certainement.
Oui, tout à fait!»

De fait, le bras de fer est engagé entre lui et vous et ça ne peut être lui qui gagne.

Il vous faudra prendre le temps comme allié car au bout d’un moment il va s’ennuyer, peut être même vous dira-t-il qu’il aimerait retourner à l’école.

De nombreux psychologues ou psychiatres conseillent souvent de laisser jouer le jeune, c’est leur lien social selon eux. Il y a aussi le contrat qui consiste à édicter des règles précises, afin qu’il puisse prétendument gérer son temps de jeu. 

«si tu vas à l'école, alors tu pourras jouer de telle heure à telle heure...»

D’aucun parlerons de chantage, d‘autre de contrat synallagmatique avec tacite reconduction. Quoiqu’il en soit, comment passer sur un échelle de dix à .. cinq? Comment lui faire comprendre et accepter de se restreindre, de s’auto contraindre?

C’est à mon sens impossible à ce stade. Il vous faudra alors reprendre la phase numéro quatre schéma quinaire des mécanismes éducatifs. Le temps de la frustration, de l’absorption de la sanction. Est il normal de ne pas aller à l'école? De proférer des insultes? D’être violent? Donc, quand tout rentrera dans l’ordre, alors seulement il pourra jouer, avec des limites de temps et de comportement.

La solution ultime? L’hospitalisation. Beaucoup de professionnels la conseillent. A mon sens, elle ne résout rien.

Elle présente néanmoins une vertu éducative: le jeune s’y ennuie à tel point qu’il redoute de devoir y retourner. Malheureusement, ils n’y vont jamais dans cette optique et je trouve cela bien dommageable.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’une prison, mais il se retrouve coupé de tout l'environnement qu’il affectionne. 

Bien évidemment, il n’y a rien à y faire mais l’hospitalisation répond en général aux préconisations des professionnels.

Le souci, c’est qu’il n’existe aucun médicament qui traite les pulsions liées aux jeux vidéo, et la démarche est donc caduque.

Le seul bénéfice que les parents peuvent en tirer est de la menacer d’y retourner. Et cela s’avère plutôt efficace. Que ce soit à propos des jeux, du refus d’autorité ou autre, la menace d’y retourner calme le jeune énervé assez rapidement.
 

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Les jeux vidéo Part I

Hervé Kurower - Actualités - Dimanche 03 Janvier 2021


Début du 21 ème siècle, dans toute la sphère occidentale l’écran règne.

Dans la deuxième moitié du 20 ème siècle nous avions le Télécran ou écran magique, inventé en 1959.

De fonctionnement totalement mécanique, il s’agissait de déplacer un curseur sur des lignez horizontales et verticales, une poudre très fine était saupoudrée sur la face interne de l’écran, et il fallait y faire des dessins avec le curseur.

Reconnaissable à son contour rouge, il était un des jouets les plus répandus jusqu’à la fin des années soixante dix.

Nous avions également les Lego, les premières voitures télécommandées filaires, les trains électriques; les petits soldats, les petites voitures, plus tard, en 1974 il y eu les Playmobil.

En 1972, un des tous premiers jeux vidéo sort: le Pong, précurseur du jeu d’arcade, tennis de table virtuel vu d’en haut avec deux raquettes verticales qui détermine l’angle de la balle en fonction de l’endroit ou elle tape sur la raquette. Succès total.

Les premiers ordinateurs sont apparus avec des jeux de plu sen plus perfectionnés et réalistes, les consoles aussi...

Les jouets de nos enfants ont changé. Ceux de nos grands parents étaient en bois, ceux de nos progénitures sont bourrés d’électronique,. Il existe même la réalité virtuelle. Le terme en lui même devrait être un oxymore mais devient plutôt un pléonasme.

Les jeux développés deviennent d’un incroyable réalisme qu’ils soient axés sur la stratégie, la gestion, le sport, la guerre, le fantastique, la simulation. 

Vos pouvez être un joueur de foot émérite ou un soldat d’élite des forces spéciales dans votre canapé. Même les adultes s’y mettent.

Certains jeux sont si violents qu’il sont «déconseillés» aux moins de 16 ou de 18 ans.

J’ai connu une famille dont le garçon jouait à un de ces jeux de guerre ultra connu, après avoir demandé plusieurs fois à son fils de venir, la maman excédée a débranché la console. Instinctivement, le jeune garçon de 14 ans s’est levé et lui a mis un coup de poing en pleine tête.

Immédiatement après son geste, réalisant ce qu’il venait de commettre , il paru catastrophé, s’excusant mille fois, pleurant, se lamentant.

Il était tellement dans son jeu qu’il n’a pas fait la connexion avec la réalité.

Les sondages démontrent que les plus gros joueurs se situent entre 10 et 14 ans, 95% d’entre eux jouent et 92% des 15-18 ans.

5% des jeunes de 17 ans joueraient entre 5 et 6 heures par jour.

A titre indicatif, 46% des plus de 55 ans jouent également.

(Source: «l’essentiel du jeu video» - chiffres 2017 du marché français du jeu video)

Les jouets ont donc changé d’univers. Jouer est dans l’ADN de l’enfant.

Le jeu est certes, d’après les psychologues un vecteur de développement chez l’enfant, il participe à son épanouissement, consolide ses apprentissages cognitifs, de motricité fine, de culture générale même.

Il y a même des jeux en ligne dans lesquels les enfants ou  adolescents s’expriment en anglais afin de communiquer avec un jeune anglo-saxon, japonais, allemand ou autre.

Au siècle dernier, les enfants jouaient aux soldats, aux cow-boys et aux indiens, à la poupée. De nos jours aussi mais... Avec des manettes de consoles ou des claviers d’ordinateurs dédiés aux jeux (les PC Gamers).

La suite est à venir...
 

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